Dans la chaleur d'un été parisien, Adamsberg reçoit une série de lettres anonymes d'un assassin qui le met au défi de le retrouver. Toutes les missives sont signées : salut et liberté. Sur un banc, tous les jours, en face du commissariat, s'installe un étrange personnage surnommé Vasco de Gama. Ce vieux bonhomme aux poches remplies d'objets insolites, finit par amener son porte-manteau puis un lampadaire. Adamsberg est persuadé qu'un lien invisible unit les lettres et le vieillard.
Si Adamsberg va réussir à comprendre ce lien, c'est parce sa pensée chemine comme celle de Vasco. Les deux hommes sont des poètes, des navigateurs qui voyagent dans leur tête, et se laissent porter par les vagues de leur intuition.
De son poste privilégié face au commissariat, Vasco a cerné la personnalité des policiers. Il donne à Adamsberg une explication très imagée de tout ce qui le sépare de "son ami blond", Danglard :
- ...Imagine un instant qu'il y ait une grande flaque d'eau sale sur le trottoir. Tu saisis la situation?
- Très bien.
- Ton ami blond arrive, il voit la flaque. Il s'arrête, il examine la chose et il la contourne.Toi, tu ne vois même pas la flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair.
La nuit des brutes. 1999
Une femme est assassinée dans la nuit de Noël, son corps est jeté dans l'eau glaciale de la Seine. La photo d'un Turdus torquatus alpestris permet à Adamsberg de résoudre l'affaire!
Les deux récits permettent de dresser des portraits de personnages attachants, hauts en couleur, comme Vasco le navigateur psychologue de Salut et liberté ou Charles le dandy habitué aux cellules de dégrisement de la nuit des brutes. Comme dans l'ensemble de l'oeuvre de Vargas la poésie et l'humour accompagnent les enquêtes d'Adamsberg.
Les deux nouvelles ont étés réunies et publiées dans la collection Librio