Sherlock. Le grand jeu. D'après Conan Doyle
Quand il n'a pas d'affaire criminelle à résoudre Sherlock Holmes s'ennuie! et se comporte comme un sale gamin . Il boude, il grogne, il tire sur les murs de son appartement. Heureusement pour son co-locataire Watson, Sherlock va être sollicité par son frère Mycroft pour enquêter sur les causes de la mort d'un employé de la Défense et retrouver une clef USB contenant des secrets militaires. Au même moment, Holmes est mis au défit, par un message reçu sur un portable, de résoudre des affaires criminelle en un laps de temps record. En cas d'échec de sa part un otage chargé d'explosif sautera. Qui est le le cerveau diabolique à l'origine de ce jeu inhumain? pour les connaisseurs de l'oeuvre de Conan Doyle le nom de Moriarty s'impose.
Dans cette course contre la montre Sherlock Holmes étale toutes les facettes de son génie. Son sens de l'observation, ses facultés de déductions, ses connaissances scientifiques lui permettent de réussir le trois épreuves imposées par Moriarty. Mais Sherlock Holmes ne cherche pas à sauver des vies humaines, il n'a aucune empathie pour les otages. Il laisse même une victime vivre son calvaire, la peur de sauter ,pendant de longues heures pour simplement gagner du temps. Les enquêtes permettent surtout à Holmes de démontrer l'étendu de son talent, d'affirmer sa supériorité intellectuelle. Le seul côté sympathique du personnage vient de sa réelle amitié pour Watson, à qui il confie en partie la résolution de l'enquête sur le vol de documents militaires. C'est cet aspect humain qui le différencie de son adversaire, Moriarty , un pur génie du mal.
Une nouvelle fois on se réjouit lors du visionnement de cet épisode. Scénario habilement construit, dialogues savoureux, réalisation et montage efficaces, brillante distribution: tous les ingrédients réunis pour une magnifique série.