Marc de la Ferronerie, député de la Nation. Wens. Galéjade.
C'était la journée des grosses tuiles ! Le député Marc de la Ferronerie, marié à une Vicomtesse de la Buotin, originaire de Vendée, et père de quatre filles élevées au Collège de SainteTrinité venait de racornir sa BM en rentrant à son domicile… Il avait perdu le contrôle de son véhicule et embouti le tilleul bi-centenaire de l'allée qui menait à son manoir car la peur l'aveuglait. Il n'arrêtait pas au volant de se remémorer sa descente aux abîmes…En prélude, Il s'était fait voler son téléphone portable. Surnommé à l'assemblée le Vertueux, Héros de la frange conservatrice et morale, il n'avait pas effacé les photos de sa dernière rencontre torride avec un superbe Apollon séminariste. Il en était sûr, la disparition de son I-Phone n'était pas le fruit du hasard ! Qui lui avait dérobé son portable ? C'était sans aucun doute ce journaliste de la presse à scandale venu s'installer à ses côtés au Maxim's, ce plumitif qui lui avait dit posséder la liste de ses comptes en Suisse et à la Barbade. L'élu de la Nation avait pris l'air outragé, nié, menacé avant de quitter précipitamment le restaurant un noeud à l'estomac. Sur les conseils avisés de son épouse, Marc de la Ferronnerie avait prévenu le secrétaire général de son Parti qui l'avait rassuré et affirmé s'occuper de tout.
Marc de la Ferronerie, poussa le portail d'entrée de sa demeure. Ses soucis s'arrêtèrent net. La lame de mon surin lui pénétra dans le coeur. Je repliais mon cran d'arrêt que je plaçais dans la poche de ma parka à côté du portable du défunt député que j'avais récupéré sur le cadavre d'un griffonneur de babillards.
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