La Duchesse de Langeais a été réalisé pendant la seconde guerre mondiale. Le film mis en scène par Jean de Baroncelli , adapté par le dramaturge Jean Giraudoux, a réuni une brillante distribution autour de la grande dame du cinéma français de l'époque : Edwige Feuillère. Les vainqueurs sont: Myriam, Aifelle, Eeguab,Dasola.
Synopsis:
1820. Sous la restauration et le règne de Louis XVIII, la duchesse de Langeais, séparée de son époux est une figure du Tout-Paris Elle aime séduire sans se donner. Le général de le général de Montriveau, héros de l'Empire napoléonien s'éprend d'elle. Leur idylle platonique devient l'objet de toutes les rumeurs. Un proche de Montriveau provoque par maladresse leur rupture. La Duchesse décide de rentrer au couvent. Là, le général de Montriveau la retrouvera mourante.
Mon avis:
Ce drame romantique a gardé tout son charme, car il bénéficie d'une somme de talents. L'adaptation et les dialogues ciselés de Jean Giraudoux respectent l'esprit du roman de Balzac . Le texte du dramaturge sont servis par de grands comédiens réunis autour de l'éblouissante Edwige Feuillère, une des plus grandes stars du cinéma français de l'époque. A ses côtés Pierre Richard-Willm est un Montriveau très convaincant. Vedette incontestée du cinéma français de l'époque Edwige Feuillèred a pu obtenir des producteurs par contrat un droit de regard sur le scénario de Giraudoux imposant même des modifications significatives de celui-ci. Jacques de Baroncelli, cinéaste un peu oublié actuellement, a signé avec la Duchesse de Langeais sa meilleur réalisation parlante. Il a pu s'entourer de collaborateurs particulièrement brillants. Christian Matras , chef opérateur attitré de Max Ophuls (Le Plaisir, Madame De…,Lola Montès) signe les images. Francis Poulenc a composé la musique originale.
Un trè bon film film qui a gardé tout son charme.
Nota:
La Duchesse de Langeais a été réalisé dans des conditions extrêmes difficiles. Les costumiers et les décorateurs devaient jongler avec la pénurie due à l'occupation. Tourné durant l'hiver naissant et rigoureux de 1941, les acteurs tournaient dans des studios non chauffés et glaciaux. Lors de la prise de vue de la mort de la Duchesse à l'écran, il fallut recommencer les prises de vue, le son était particulièrement mauvais. Edwige Feuillère ne pouvait s'empêcher de claquer des dents lors de son agonie.