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En effeuillant le chrysanthème..
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8 mars 2015

La Belle Noiseuse. Jacques Rivette. 1991.

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Rivette a librement adapté une célèbre nouvelle de Balzac, le chef d'oeuvre inconnu, en transposant une histoire du XVII° siècle à l'époque contemporaine. Le texte de Balzac qui mettait en scène Nicolas Poussin et son maître Frenhofer, apparaissait comme une réflexion sur la création picturale en particulier et sur  la création artistique en particulier.

Rivette a réalisé deux versions  de "La belle noiseuse", une d'une durée de quatre heures pour le cinéma et une version réduite de moitié qui porte en sous titre: Divertimento.

Les vainqueurs du jour: Aifelle, Kathel, Eeguab, Maggie, Dasola, Keisha, Florence, Syl, Asphodèle.

Synopsis:

Depuis plus de dix ans,  Frenhoher un célèbre peintre a rangé ses pinceaux. Il n'a jamais pu achever le tableau, la belle noiseuse, avec pour modèle son épouse Liz. Frenhofer reçoit la visite d'un ami galeriste Porbus, de Nicolas un jeune peintre admirateur de son oeuvre. Les deux hommes sont accompagnés de lsa maîtresse de Nicolas: Marianne. Porbus parvient à convaincre Freinhofer d'achever La Belle Noiseuse avec Marianne pour modèle.

 Mon avis: 

(Je tiens à préciser que je n'ai jamais vu la version longue de quatre heures).

Dans la version courte deux films semblent cohabiter.

La première partie se présente comme un acte d'exposition où  Rivette se plait à nous présenter  assez longuement les différents protagonistes  de l'intriguequi se déroule dans le cadre d'une ancienne chapelle transformée en atelier par le peintre Frenhofer.  Le peintre Frenhofer à court d'inspiration a rangé ses peintures, mais lorsqu'il sort   un tableau inachevé , la belle noiseuse, Nicolas et Porbus parviennent à le convaincre de reprendre sa palette en prenant  Marianne pour modèle.  Tout d'abord, celle ci se rebelle contre cette décision prise sans son accord, mais elle finit par accepter de poser nue.

Commence alors un autre film beaucoup plus passionnant, celui de la narration d'une création artistique. Deux personnes se font face: un  peintre et son modèle. Frenhofer est un être tourmenté angoissé. Il cherche, sa quête est remplie de doutes. Il se comporte d'une manière tyrannique. Son  modèle doit  plier son corps et son esprit  à ses volontés.   Elle doit se soumettre aux exigences du créateur.  Marianne apparaît comme  la principale victime de cette confrontation, détruite par la rencontre avec le tableau, dessin de son propre  portrait.

Le film est servi par  deux grands figures du cinéma français Emmanuelle Béart et Michel Piccoli.

Le film a été récompensé par le  Grand prix du Jury  du Festival de Cannes

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