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En effeuillant le chrysanthème..
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27 mars 2012

New York Stories. Allen, Coppola, Scorcese

A70-4829New York Stories, sorti en 1989, est constitué de trois moyens métrages , trois sketches réalisés par trois maîtres du cinéma américain: Martin Scorcese, Francis Ford Coppola et Woody Allen. On ne peut pourtant pas dire que New York Stories restera gravé au panthéon du cinéma. 

 Le film à éviter est celui de Coppola intitulé: la vie de Zoé. Mais où est passé le réalisateur d'Apocalypse Now ?. Le scénario signé par sa fille est d'une mièvrerie à faire pleurer, sur un sujet qui à priori ne manque  pas d'intérêt. Zoë gamine de douze vit dans un palace, ses parents sont toujours absents. La mère est photographe,  le père parcourt le monde pour jouer de la flute traversière et par voie  de conséquence le couple bat de l'aile. Zoe va tenter de réconcilier les parents. Le traitement scénarique est insipide, les personnages des parents sont inexistants, caricaturaux. La direction d'acteur est absente, la jeune actrice s'en donne à coeur joie et cabotine à outrance. La réalisation est aussi lourde, pesante que la couteuse guimauve qui dégouline sur l'écran. 

Sans être au sommet de son art, Scorcese réalise un film plaisant avec Apprentissages. Tout le film repose sur les épaules de Nick Nolte qui joue un  peintre à succès, Lionel Dobie, qui ne peut créer que dans l'urgence. Dobie est un ours égoïste, désagréable, tyrannique, narcissique…qui cherche à maintenir sous sa coupe son assistante Paulette (Patricia Arquette), avant d'en trouver une autre.

 Woody Allen signe avec Le complot d'Oedipe le meilleur des trois sketches, le seul où New York est réellement présente. Allen en bonne forme se met en scène en avocat juif soumis à l'omniprésence d'une mère castratrice, qui veut régler sa vie sentimentale, l'empêcher d'épouser une charmante divorcée mère de trois enfants (Mia Farrow) . Quand la mère s'évapore lors d'un spectacle de magie, c'est pour mieux réapparaître dans le ciel de la ville et prendre à témoin de la situation de son fils tous les habitants de New York. L'histoire loufoque est traitée avec brio, enlevée, rythmée par des airs de jazz. Du bon Woody Allen.

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