Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
En effeuillant le chrysanthème..
Archives
12 février 2011

L'homme qui souriait. Teléfilm de Andy Wilson. D'après Mankell.

 

3699360_templateId_scaled_property_imageData_height_136_v_1_width_240_CmPart_comKurt Wallender a tué un assassin en état de légitime défense ( dans l'épisode précédent Meurtriers sans visage), mais il ne se le pardonne pas. Cet incident l'a plongé dans une profonde déprime, il songe à quitter la police. Un vieil ami avocat vient lui demande d'enquêter sur la mort mystérieuse de son père, il refuse. Mais quand son ami meurt à son tour Wallender décide de reprendre du service. La trame policière, souvent complexe voire confuse dans le roman, est habilement simplifiée. Elle sert à dresser le portrait d'un Wallender au bord du gouffre, qui va tenter de renaître à la vie en réussissant à résoudre une affaire particulièrement sordide. Dans cette enquête Wallender croise son double, un ancien flic qui a tué par accident une jeune fille et va l'inciter à continuer à travailler dans la police. Quand on est flic on ne sait faire que ça. La lente et douloureuse renaissance de Wallender est symbolisé dans.une très belle scène. Kurt après de longs mois d'absence décide de reprendre   sa voiture. Au dessus de son véhicule, un nid avec des oisillons; la voiture qui n'a plus servie depuis longtemps hésite à repartir mais se met finalement en marche: en quelques plans la vie reprend son cours. Kenneth Brannagh est remarquable en Wallender fatigué, hésitant, titubant parfois, qui retrouve peu à peu sa place dans la société qu'il avait quitté. L'adaptation est intelligente et la réalisation particulièrement soignée.

 

Publicité
Commentaires
En effeuillant le chrysanthème..
Publicité
Derniers commentaires
En effeuillant le chrysanthème..
Publicité