VARGAS A L'ECRAN. PARS VITE ET REVIENS TARD DE REGIS WARGNIER
A l'aube du nouveau millénaire, d'étranges inscriptions sont peintes sur des immeubles de la capitale. Un crieur public reçoit d'incompréhensibles messages dans la boîte à messages . Autant de mauvais présages, la mort surgit bientôt : un premier homme est découvert sans vie frappé par la peste. Qui est le tueur qui va terroriser Paris ?
Le film:
Le film garde la ligne narrative du roman. La mise en place de l'intrigue installe un climat lourd, mystérieux. Mais rapidement la narration s'essouffle et se résume à une suite d'événements complexes. En gommant les digressions, les descriptions pittoresques, l'humour, il ne rend pas l'atmosphère si particulière des livres de Vargas.
On peut s'interroger sur le choix du casting et de la direction d'acteur. Si José Garcia est tout à fait crédible en commissaire ténébreux voire sinistre, il n'est jamais Adamsberg, policier hors norme, chasseur de nuages. Les interprétations de Lucas Belvaux et Marie Gillain ne laisseront pas des souvenirs impérissables. Seul Olivier Gourmet donne quelque épaisseur au personnage du crieur.
Wargnier a signé un polar comme on en voit tant d'autres. De ces films que l'on regarde et qu'on oublie aussi vite.